A propos

 

« Si on ouvrait les gens, on y trouverait des paysages »

                                                                                                                                                                 Agnès Varda

 

 

DE L’INTÉRIORITÉ

“Je n’ai pas l’impression de faire quelque chose de différent quand je travaille sur une performance, une création sans texte, sur une pièce de théâtre pré-existante ou sur une vidéo. La forme s’impose : elle peut être plus ou moins théâtrale, au sens strict du terme, je la laisse se déployer comme telle. Dans tous les cas, je cherche à provoquer le trouble chez les spectateur.rice.s, pour les mettre en alerte et stimuler leur imaginaire individuel et collectif. Et ce, en collant de près les mouvements de pensée, en essayant de les matérialiser, eux qui sont si fugaces, si changeants, bien souvent invisibles. C’est ce que je vole à la littérature : non pas le respect absolu du verbe, l’adoration de la Langue sur le plateau, mais la puissance de l’intériorité, la force de l’imaginaire convoqué.”

Elsa Chêne

 

PARCOURS

Elsa Chêne, metteuse en scène française, vit et travaille à Bruxelles.

Diplômée de l’INSAS (Institut National Supérieur des Arts de la scène), elle crée en 2018  MUR/MER, performance où les corps des estivants ont remplacé la plage qui a disparu. Le projet gagne le 2è prix du jury lors du Festival-Concours Danse Elargie à Paris, organisé par le Théâtre de la ville, le musée de la danse et soutenu par la Fondation Hermès. Le projet est présenté ensuite au Festival Tout Mons danse, ainsi qu’au Théâtre des abbesses et au Sadler’s Wells (Londres) en septembre et octobre 2019. 

Elle monte ensuite en 2021 la pièce ORPHELINS de Dennis Kelly. Dans un espace vide, elle travaille de manière chorégraphique sur des trajets dessinés par les interprètes et sur la répétition de gestes polysémiques. Le spectacle sera finalement repris et partagé au public au Théâtre Varia en avril 2022.

En mars 2022, elle présente le spectacle COEUR KARAKOÉ (texte de Victor Rachet) au Manège de Mons et au Théâtre Varia, à Bruxelles.  

Elle entame actuellement des recherches sur un nouveau projet, AZUMA, création autour du phénomène des Love dolls, ces poupées d’amour avec lesquelles certains hommes font le choix de vivre au Japon.

En parallèle de son activité de metteuse en scène, elle fait la création-lumière du spectacle Home, mis en scène par Magrit Coulon (Théâtre des Doms, Festival d’Avignon 2020) et commence un projet vidéo intitulé Stolen gestures.

Elle fait partie de l’ASBL Vitesses avec les artistes Jennifer Cousin et Victor Rachet.

 

© Yvan Megal